0 euro si vous êtes accepté par une maison d’édition à compte d’éditeur. Ils paient tout et assument les risques. Ils disent qu’un grand auteur permet de financer 30 peu connus.

0 euro (en théorie), avec un système d’impression à la demande, par exemple, sur Amazon. Vous y déposez votre texte, votre couverture et Amazon imprimera le livre à chaque commande en prélevant sa commission.

500, 1000, 2000, 3000 euros… Avec les très critiquées maisons d’édition à compte d’auteurs.

Dans mon cas, celui d’un auteur indépendant qui contrôle tout lui-même, combien cela ME coûte ?

 
Combien cela coûte de publier un livre ? Mail?url=https%3A%2F%2Fmcusercontent.com%2F6c6f465f5ad2785286854d28c%2Fimages%2Fbd126939-c8d4-baf1-d542-3e140a089f6e


Pour le troisième livre, j’investis plus d’argent et je vais dépenser environ 2880 euros. Une dépense est inévitable, une dépense est obligatoire, trois sont fortement conseillées.
  • La dépense inévitable, c’est l’imprimeur. Les prix varient selon le nombre de pages, le format, la quantité commandée. Pour le troisième livre, je vais payer plus de 4 euros par livre, car j’ai choisi un papier de la meilleure qualité, un format agréable à lire. Les prix ont augmenté de 30 %.
  • La dépense obligatoire, c’est le correcteur professionnel, par respect pour les lecteurs. J’ai eu de la chance cette fois-ci, j’ai trouvé une correctrice très compétente et avec des tarifs très raisonnables. Toutefois, comptez plus, en général. Je sais que certains demandent une correction à Tata Lulu, l’institutrice à la retraite, ou au meilleur ami qui se vante d’avoir une « orthographe parfaite ». Comme le logiciel professionnel que j’utilise, c’est utile, mais corriger est un vrai métier, qui s’apprend.
  • Les dépenses conseillées restent la maquette, la couverture et le marketing. On peut économiser ou ne rien dépenser sur ces postes-là, mais on risque de se retrouver avec un livre mal conçu, moche et inconnu des lecteurs.

  • La maquette, c’est pour concevoir un livre qui respecte les règles élémentaires de l’édition. Oui, c’est faisable par soi-même, mais dans mon cas, je préfère payer quelqu’un.
  • La couverture, c’est une dépense conseillée que j’ai presque envie de classer dans les dépenses de marketing. La couverture, c’est la première publicité. J’ai augmenté le budget, et je crois que cela en vaut la peine. J’ai choisi une illustratrice, une jeune fille débutante qui m’a épaté par son talent. Ce n’est plus une graphiste qui colle des éléments, c’est quelqu’un qui dessine. J’ai hâte de vous montrer le résultat.
  • Enfin, le marketing : publicité sur les réseaux sociaux, un booktrailer (je vous en parlerai bientôt), une séance-photos, des marque-pages, des affiches, etc. On peut refuser ces dépenses, mais comment se faire connaître au-delà du cercle amical et famililal ?
  • En conclusion, dans mon cas, j’ai calculé à la louche qu’il me faut vendre au moins 170 livres brochés pour rentrer dans mes frais, c’est plus que le premier livre, Bonjour Miéssieur, Un prof en Inde, et le second, Les Dettes de Je.

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C’est mon troisième livre, j’y arriverai, mais je vous préviens : ce n’est pas facile d’en vendre 100 quand on débute. Même avec une maison d'édition réputée, beaucoup de livres ne dépassent pas les 1000 ventes.