Dixily
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Un monde littéraire...
Et bien plus...

Sous les cataractes EmptySous les cataractes

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Dommage,
Encore perdu.
Le voile des jours qui bouffe l'horizon,
"L'avenir en promesse" - mon cul !

Ils l'avaient tous comme écris sur la gueule,
A gober le même rêve, à dormir le même lit, à vomir la même merde.

"Ça rentre à la dure et ça sort par la bouche"

Jamais rien de bon ne sort du ventre du gourmand,
Ses relents me rende nauséeux.

Là, j'ai les cheveux qui tombent
et les dents qui poussent
Hier, c'était l'inverse
Demain, vas savoir

Dans la brume, le froid et l'eau enlacés
Mes doigts pinçant l'invisible clou.
Au bec une allumette :
Qu'enfin je me taise.

Je ronge mon frein,
Hier à la croisé des seuils,
Quand sous l'œil d'une icône ennichée,
Je t'ai vue partir (par le même chemin que celui qui avait mené tes pas aux miens, peut être te souviens-tu..),
Je suis devenu sombre.
La cataracte t'a bouffée ce soir.
Moi, l'onde des nues ma couvert de sa pisse saumâtre.
Chacun garde ce qu'il veut bien en mémoire.



Laisse moi donc, ici au moins réécrire l'histoire.

C'était un temps déraisonnable. Pas beaucoup d'humains, ou bien cachés.

Peut être, en fait, étais-je le pire d'entre tous mais j'avais, de ce que je peux vous en dire, une aversion profonde pour le genre.
Plutôt fidèle à mon chien quoi.
Le bipèdes sont prévisibles mais jamais comme on veut, ça calcule pis *sifflement*.


_Sans doutes oui, sans doute suis-je le pire._


Le temps, donc :
 L'ère était aux extrêmes et l'humain s'échinais à ce tout deviennent inconfortable au milieu ; De fait, tout le monde devait se répandre soit d'un côté soit de l'autre tout en faisant bien en sorte que ni l'un ni l'autre ne soit capable de renverser celui d'en face, sans quoi il faudrait tout recommencer. Logique.

Tout était donc extrêmement équilibré.

Le fait étant qu'en parallèle, le Temps se recroquevillais, le grand gourmand devait avoir faim de voir sans cesse croître, s'agiter et ce sans jamais tomber, cette masse d'imbéciles au dessus de sa gueule ouverte.

Gueule ouverte, la langue pendant goulument aux comissures, l'œil niais : un Ysengrin sans pareil.


Exercise etrange que de devoir décrire la manière qu'à le temps de se deconstruire :
Ce doit être une sorte d'espace à part, la ou rien ne se passe mais où tout se prépare, une partie d'échec non entamée qu'on sait déjà perdue, un mélange du fond, de la forme.
un chaos dont l'ordre nous dépasse en somme.

Et c'est dans ce théâtre posé que je t'ai croisée : Oh nous n'étions les plus beaux, les plus fins ni les plus sobres, une paire d'artefacts oubliés dans la mise en scène, des facteurs détonnants dans la tempête qui allait suivre, je marchais à tâtons, cherchant un sens qui m'aille et toi portée par une indifférence crasse foulait la voie.


Le temps y vut sans doute un déclic et fit comme une élypse car je ne me justifie pas notre éclipse   .

Avant
                                 L'éclipse
______^^^_____<<<[>__>/</</>_______^^^_______

"20 ans, l'avenir en promesse,
des clés sans portes au fonds des poches. Bientôt au seuil,
apprendre à vivre avant que d'être vieux,
vite, tout se bouscule,
la peur en cortège,
tintamarre, cacophonie, exaspération, s'attrape le cap et ses idées fusent,
larme-sueur,
  
                                            《L'éclipse 》
 
<Bientôt il pleut,
Je me ride et me guette
te rejette et regrette.

Se savoir consommé,
se rendre pomme à l'arbre ; Un peu malade.  Que ma nature me fend, course éreintante,
je me cambre ou me grandis ?
 Dis ?
 Tu m'aime ou m'émeus-je ?
Que je me rende bandit, que sous les fers te maudisse ?
Existe-tu au moins, celeste ?

On s'complète façon constellation, 
J'vais pas t'conter ma peine
 Mais j'ai pas trop l'impression 
Que tu t'contente de la mienne..
Que ces regards ne suffiront pas à sublimer l'émoi. >

              \ Après
L'éclipse   /       


[J'l'ai pas touchée 
Non j'voulais pas.
Qu'tu m'humilie
 Avec ces "ce soir ou jamais"
 Ces drôles d'injonctions

Je garderais plus de souvenirs de cette nuit troublante
 Que de ces silhouettes vertes
  Sous un œil rouge ouvert
et de cette pluie qui nous rendais fous. 

Vas, je te rends au vent, 
Puisque de l'eau, ici, il n'y en a plus guère
 Que les fantômes ressemblent aux cascades Et que j'exorcise des cataractes .]

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Sous les cataractes 20230310
 Dixily

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