Ami, vois tu le feu qui bouffe ce cœur ?
Passée la peur du vice c'est la chute libre.

J'ai tenté d'aider mais n'ai su que détourner l'œil.

Comme j'ai, moi aussi, mes tares et mes poisons j'ai du douter du légitime de cette inquisition.

Dans tous les cas, l'issue reste la même et c'est dans un bûché que se termine l'histoire.
Qu'on l'écrive et la jette, plus personne, du reste, n'ira la lire.
Pas plus que l'on ne pleure ceux qui restent, on ne juge nécessaire de faire un procès à ceux qui s'en vont.
A quelle fin ? Finalement.

C'est à ceux qui croient savoir, comme on sait si bien le faire, que je voudrais adresser ces mots :

La confiance est une trop belle chose pour qu'on la garde pour soi seul.


À nous les blessés d'orgueil, aux soi disant auto-suffisants, à ceux dont les œillères pèsent : portons la vie comme la mort nous fauche, portons l'amour comme on porte une clé, comme tout ici est affaire de regard, je vous offre le miens, à cette heure et sous cette voile bleue qui pourrait, qui sait, l'amener jusqu'à vous.

Et ça serait dans ce sillage que je désire m'inscrire. Dans cet éphémère là.
Comme il n'est rien de pérenne à construire, sinon pour promettre aux prochains de s'enorgueillir de notre ego je préfère passer comme une goutte : de perle à halo, de halo à vaguelette et me fondre dedans l'eau.